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On ne vous a pas tout dit : l'année 2019

Dernière mise à jour : 22 mai 2020

L'année 2019 touche à sa fin. Et j'ai presque envie de dire tant mieux. Cette année aura été une année particulière pour moi. De très beaux hauts, mais aussi de très gros bas.

Pas de résolutions pour 2020. Je n'attends rien de 2020 à vrai dire. J'attends par contre tout de moi. On dit souvent qu'il n'est jamais trop tard pour être la personne qu'on a toujours eu envie d'être, en 2020 j'ai surtout envie de comprendre qui j'ai envie d'être.

J'ai pensé et repensé à comment écrire cet article sur cette année. Je pense que le mieux, pour m'ouvrir, est une lettre à moi-même.


On ne vous a pas tout dit sur 2019

Chère Anais,

Alors que 2019 se termine, que beaucoup font des bilans, je ne sais pas comment tirer le miens. Cette année a été aussi magique qu'elle a été désastreuse.

J'ai perdu des amies. Alors que d'autres amitiés se sont que renforcées. J'ai pu comprendre que même si j'essayais de les pousser loin, elles resteraient, malgré mes tempêtes.

J'ai cru que j'étais prête à aimer de nouveau. Puis j'ai été déçue. Et finalement, au travers d'une story, j'y ai de nouveau cru. J'ai pu comprendre que, moi aussi, j'avais le droit au bonheur. J'ai perdu Eros. J'ai perdu mon envie de me lever, de sourire tout court. J'ai pleuré, loin d'ici. J'ai crié. Puis j'ai accueilli un petit chat, que j'ai aidé. J'ai pu comprendre que même si je n'étais pas prête, que même si c'était trop tôt, j'arriverai à m'autoriser à rire encore.

J'ai ouvert le dialogue sur des blessures. J'ai claqué des portes. J'ai pris un avion et regardé mes démons dans les yeux à Lisbonne. J'ai pu comprendre que finalement ce n'était pas ma faute et que pardonner n'était pas une preuve de faiblesse mais une envie d'avancer.

J'ai dû faire face aux conséquences de mes choix. L'heure d'assumer un foie défectueux, des énièmes kystes. J'ai compris que même si je disais que ça ne n'atteignait pas, que même si je disais que c’était mon choix et bien j'avais tort. Et que même si je disais que je n'avais pas peur de la mort, je n'avais pas envie de l'affronter.

J'ai perdu des clients et déçu certains. Je n'ai pas réussi à atteindre certains objectifs. J'ai même voulu quitter Instagram et retourner en finance. Mais je suis passé sur TF1, fait une campagne de yoga. J'ai décroché de nouveaux clients, et découvert de nouveaux challenges. J'ai compris ou était mon expertise et mon talent, et trouvé ma place.

J'ai de nouveau vomis. J'ai de nouveau ouvert ces bras avec la simple force de mes mains. J'ai de nouveau cédé à la balance en rejetant mon corps. Mais j'ai compris que si j’avais l'impression d'être emprisonnée dans ce corps, je n'avais que lui et que tant que je ne savais pas quel était mon vrai corps, j'avais obligation de respecter celui-là. J'ai surtout compris que blesser quelque chose qui nous supporte au quotidien c’est aller à l'encontre de mes valeurs et représente une lutte épuisante.

Je fini l'année 2019 l'air morose. Comme l'impression de revivre une histoire que je connais où j'observe une situation en étant incapable d'agir. Le soucis c'est que si je déteste qui je suis aujourd'hui tant sur le plan physique que psychique, je ne sais pas qui j'ai envie d'être. Si ce corps n'est pas le mien alors lequel est le mien? Si ce talent n'est pas le mien lequel est le mien? En attendant d'avoir la réponse je promets à cette enveloppe d'essayer de la chérir chaque jour un peu plus d'apprendre à la découvrir. Parce que si ça fait encore mal d’avoir mal, c'est qu'il y a encore de l'espoir parce que je vis. Je me promets de me pardonner de mes erreurs, d'accepter de tomber, de faire la paix. 



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