Quelque fois au cours de FAQ on m’a posé ces questions : tu es orpheline parce qu’on ne voit jamais ta famille? En dehors des réseaux tu as des amis parce qu’on ne les voit jamais en story? Et la fameuse « ah mais tu n’es pas célibataire on ne le voit jamais ! » après avoir partagé la photo avec mon copain. Ces questions m’ont amusé mais elles m’ont aussi poussé à me demander quelles étaient les limites du partage de notre intimité sur Instagram.
On ne vous a pas tout dit sur jusqu’où va le partage sur les réseaux sociaux?
À contrario de ce qu’on pourrait penser, je suis plutôt quelqu’un de privé. Entre le moment où je vis une émotion ou une situation et le moment où je le partage j’ai examiné la chose au moins un million de fois.
Je partage souvent un événement qui est arrivé dans ma vie qu'une fois que j’ai réussi à le résoudre et ne demande que très peu souvent de l’aide.
Mais avec l’essor des réseaux sociaux il y’a une tendance dangereuse qui se met en place : on se sent obligé de partager avant que quelqu’un d’autre ne le fasse. Un partage qui pourrait changer notre vision des choses, notre façon de faire et de penser. Voyez-le comme ça : c’est beaucoup plus facile de dire sur les réseaux qu’aujourd’hui est un jour sans, plutôt que de devoir face à la caméra et expliquer pourquoi quelqu’un nous a vu en larme seule au cinéma.
La limite est pourtant explicite dans cette situation : doit-on réellement expliquer pourquoi on est triste? Pourquoi on ressent ce qu’on ressent?
La vérité est qu’on ne doit rien à personne. Que ce qu’on partage est un choix propre. L’information est un privilège, pas un droit. Et parfois Instagram me fait peur. Je ne suis ni Kim Kardashian ni Caroline Receveur. Et pourtant j’ai souvent ce sentiment que ma vie appartient au réseau et culpabilise parfois de ne pas partager. Mais arrive un moment où nos story appartiennent plus aux autres qu’à nous. Et c’est là qu’on dit stop.
Juste parce qu’un événement à lieu ne signifie pas qu’on doive le partager. La protection de son intimité, chacun le gère comme il le souhaite : en s’ouvrant à sa communauté ou en le gardant pour lui. Ce qu’on appellera « les autres » (aka les inconnus) n’ont pas à y avoir accès ni même à donner un avis sur cette intimité.
Et à force de partager on perd cette capacité à vivre le moment, on oublie ce qu’est l’intimité voire viole certains oubliant trop souvent que personne ne leur en a donné l’autorisation.
Vos souvenirs, vos émotions, vos questionnements n’appartiennent qu’à vous et à vous seul.
Personne n’a un droit absolu dessus. La limite est telle que vous l’avez décidée et dessinée.
Faites ce qui vous remplit, vous fait vibrer. N’oubliez jamais que les story, les photos aussi réelles et naturelles qu’on le souhaite, restent et resteront une forme de marketing. Vous êtes le seul maître de votre histoire.
Je pense que les réseaux sociaux ont leur limite. On ne peut pas tout montrer et tout dire. Quand nous travaillons dans une entreprise, nous n'exposons pas notre vie privée. Et bien là je pense que c'est pareil. Il y a un temps pour tout. Il doit y avoir des limites. Nos familles et notre vie doit être protégées et pas partagées avec tout le monde et dont la plupart sont des inconnus.
Je n'aurais pas dis mieux. Et tes proches n'ont peut-être pas non plus envie d'apparaître sur les réseaux, ils ont eux aussi leur vie privée, ce qui paraît logique.
Puis tu n'es pas intime avec les personnes qui te suivent, tu ne nous doit rien après tout.
Reste comme tu es, continue à vivre les moment à 100% et ne culpabilise pas de ne pas partager tout ce que tu vis, c'est juste normal.
Encore un super article en tout cas ❤